mon approche du jardin de pensée : un manifeste
Le jardin n'est pas un livre ni un blogue.
Le jardin est un espace qu'on visite, où émergent des plan(t)s parfois pleinement éclos, parfois encore fragiles. C'est un espace libre, qui ne répond pas aux attentes habituelles de la publication.
Le jardin est un espace créatif, où je me donne le droit d'explorer, d'expérimenter, de goûter différentes formes, de réussir, de rater, de revenir en arrière et d'effacer.
Le jardin est un espace pour moi d'abord. L'invitation à le visiter n'est pas une démonstration, pas un spectacle. Certaines zones seront en chantier, d'autres seront plus travaillées, mais aucune n'est parfaite. La perfection n'est pas un objectif, c'est une barrière.
Le jardin est un espace libre, où les idées peuvent circuler et évoluer. Elles peuvent mourir, naître, se transformer, s'accrocher à d'autres idées. C'est un espace de recherche avant tout.
Le jardin est aussi un moyen de partager le savoir que j'ai acquis, de libérer certaines idées de leur carcan. On y trouve indistinctement des morceaux de mon mémoire de maîtrise, de mes études universitaires, de mes articles de recherche et de mes projets en développement. Des fragments de ma propre histoire s'y entremêlent aussi.
Cet espace est volontairement incomplet. Ce sont, généralement, des fragments de mes propres carnets ou de mon travail en cours. C'est un peu comme si j'invitais les gens à visiter mon atelier.